Norton Sport-Club Genève

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La force du destin

 

Pascal Grosjean

 

Il l’avait dans le sang, la moto ; pour lui, elle n’était pas un choix, mais un héritage, une nécessité, un destin. Pour ceux qui l’ont connu, pour ceux qui l’ont côtoyé, sa vie s’est terminée d’une manière tragique, absurde ; la ligne passée, une nouvelle victoire acquise, puis un choc et la plongée dans le néant. Ça ne pouvait arriver qu’à Pascal !

Caché sous un calme olympien

 

Fernand Quiblier

 

Difficile de déchirer ce rideau de calme, de pondération, de maîtrise de soi. Ce qui se passe à l’intérieur est probablement autre chose. Fernand QuiblIer n’est pas un compagnon à vous tenir de longs discours, à vous raconter ses exploits ou à vous développer des théories sur la manière de conduire une moto. Discret, modeste même un peu énigmatique, il préfère écouter plutôt que parler, observer plutôt que discuter, agir plutôt que réagir.

La fougue et la technique

 

Daniel Wehrli

 

Près de deux secondes d’avance sur son concurrent (solo) le plus rapide, après le record établi l’an dernier, Daniel Wehrli fait désormais partie de la légende de Verbois. Il est aussi devenu la coqueluche du public qui se demande à chaque montée s’il ne va pas dépasser ses limites tant il paraît flirter avec elles.

 

Un gentleman dans la course

 

Bruno Hofmann

 

Qui pourrait deviner, le croisant dans la rue faisant ses achats, que Bruno a passé une bonne partie de sa vie, probablement la plus enthousiasmante dans ses souvenirs, à courir les courses de côtes et les circuits ? Discret, réservé, si l’occasion s’en présente, il vous parlera bien davantage des motos qu’il a conduites, de son amour pour la belle mécanique que de ses exploits de pilotes. Si vous insistez, il vous fera voir ses albums de photos et vous découvrirez alors, stupéfait, que vous avez affaire à un authentique champion bien caché sous sa carapace de modestie.

 

Le don de persuasion

Dédé Stouder

 

Dans les années 60, difficile de trouver quelqu’un, à Genève, qui soit plus connu que lui. Son métier d’inspecteur des sinistres le conduit, entre autres clients, chez tous les marchands de motos de la République. Quel que soit le quartier où il se trouve, il est sûr de rencontrer un visage familier, de tomber sur un copain avec qui, au coin d’une table de bistrot, il fait bon se raconter des histoires et s’échanger des tuyaux. Dans certains milieux, plus particulièrement celui de la moto, Dédé Stouder est connu comme le loup blanc.