Au PAYERNLAND Karting / Route de Berne 14 / 1530 Payerne
Nous nous sommes retrouvés :
Dylan Duruz / Roger Wyttenbach / Serge Dal Pra et sa chérie / Pierrot Thalmyer / Manu Garcia / Leonardo Pizzolo / Marc Augsburger / Dimitri Sayour / José, Andrew et Rayan Martins / Nino Alagna et moi.
Malheureusement Rui Dos Santos était DNS à cause d’une vertèbre cervicale récalcitrante, soigne ça au plus vite Rui.
À 9h ce matin du 6 juillet, tremblant d’émotion et de nervosité (sauf la chérie de Serge qui a été directement nommée journaliste et photographe de l’évènement), tout allait se jouer dans l’heure qui suivait.
Pour moi, ça allait, comme j’organisais, j’avais imposé au groupe de me laisser gagner.
9h45, première séance d’essais libre, ça chauffe déjà on sent que ça va saigner, Dylan part en faisant des zig-zags sur la piste pour mettre ses gommes en température !!! Du coup, le p’tit salop nous claque le meilleur chrono.
Ça ne va pas se passer comme ça, je leur avais quand même signalés qu’ils devaient me laisser gagner.
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10’ de pause, et c’est reparti pour les essais chronos, on repart un peut en tas, et j’ai de la chance, j’arrive à dépasser 2 ou 3 prétendants au titre, et je retrouve une piste libre pour les derniers tours.
Quand on leurs explique longtemps, ils arrivent à comprendre vite, ils m’ont laissé la pole, c’est sympa de leur part.
2ème Dylan – 3ème Dimitri – 4ème José – 5ème Marc – 6ème Manu – 7ème Rayan – 8ème Leonardo – 9ème Andrew – 10ème Nino – 11ème Pierrot – 12ème Roger et 13ème Serge.
Dylan qui pensait nous mettre minable, me regardait avec un regard noir, ça allait être coton de rester devant.
De nouveau 10’ de pause et on nous met en près-grille, la piste est libre devant moi (quand même grosse fébrilité, l’enjeu est de taille) et c’est le départ, tout de suite je sens le parechoc de Dylan dans mon dos, mais je ferme les portes, à la sortie d’une courbe ou je me loupe un peu, il essaie par la droite, mais je le vois arriver avec ses grands pieds, je le bourre contre la glissière et prend ma courbe, du coup ça me laisse un peu de répit.
Mais il s’accroche le ‘’rascal’’, arrivé dans une épingle que je ne maitrisais pas bien, ce cuistre me bourre dans le c..l, comme je suis plus lourd que lui, c’est qui se fait une mer…e et du coup José le passe, mais comme galapiat, lui ne va pas mal non plus, il n’a toujours pas saisi que c’est l’organisateur qui doit gagner, alors je m’applique un peu plus et arrive à mettre quelques mètres (décimètres plutôt !!!)
Il use de stratégie et regarde la pendule pour essayer de me la faire dans le dernier tour, mais les organisateurs ne le voient pas de cette manière, et passe le drapeau à damiers avant la fin des 15’, ils savent bien que c’est moi qui ai organisé ce Championnat, non mais !!!
De fait, je rafle le titre tant convoité de ‘’Champion du monde des Poireaux du Club’’
C’est quand même José qui claque la meilleure pendule, avec 32 centièmes sur Dylan et 2,66 dixièmes sur moi, bravo a eux deux.
Merci à tous de m’avoir laissé vous mettre minable.
1er moi / 2ème José / 3ème Dylan / 4ème Dimitri / 5ème Marc / 6ème Andrew / 7ème Leonardo / 8ème Manu / 9ème Rayan / 10ème Nino / 11ème Pierrot / 12ème Roger et 13ème Serge.
Désolé pour la course des autres, je n’avais pas de rétroviseurs pour voir ce qu’il se passait.
Il a fallu se refaire une santé, donc j’avais réservé une table au resto du karting, bien sûr que l’on a refait la course, et patatti et patata, et blablati et blablata, les différents plats était très bons et bien servi, bons vins, bonnes bières, et bons desserts.
Nous nous sommes quittés avec larmes et regrets vers 14h30 et avons regagnés nos pénates avec les moyens avec lesquels nous étions venu (Manu a même réussi à rentrer chez lui avec sa Harley).
Merci à tous pour cette formidable journée, à refaire.
Marco Roessinger
